- claquant
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• 1775; de claquer♦ Fam. Qui fatigue, éreinte. ⇒ crevant.claquant, anteadj. Fam. Fatigant.⇒CLAQUANT, ANTE, part. prés. et adj.I.— Part. prés. de claquer1.II.— AdjectifA.— Qui émet un bruit bref et sec. Un pigeon se posa sur ma fenêtre et s'envola avec un bruit de serviette claquante (RENARD, Journal, 1894, p. 225). Une voix claquante (PROUST, Le Côté de Guermantes 2, 1921, p. 560).— P. ext. Brusque, tranchant. Un ton claquant (PROUST, Sodome et Gomorrhe, 1922, p. 654). Un salut claquant (DRUON, Les Grandes familles, t. 1, 1948, p. 134).— P. métaph. Qui se manifeste avec un grand éclat :• ... une svelte cantinière, la jupe à la bordure tricolore, un petit tablier blanc aux poches et au contour festonnés de rouge, coiffée de plumes de coq, toute crâne et toute claquante de couleur, apparaît une seconde dans le paysage, haché par la pluie, ensoleillé du coup de soleil d'une giboulée de mars.E. et J. DE GONCOURT, Journal, 1870, p. 649.Rem. Emploi qui se rencontre presque exclusivement chez les Goncourt.B.— Pop. Qui fatigue beaucoup, qui épuise. Quel métier claquant! (Lar. Lang. fr.).Rem. Attesté ds Lar. encyclop., DUB., ROB. Suppl. 1970.Prononc. :[
], fém. [-
]. Bbg. PAULI 1921, p. 95.
claquant, ante [klakɑ̃, ɑ̃t] adj.ÉTYM. XXe; de 1. claquer.❖1 Qui claque (1.), fait un bruit sec et fort. || Un volet claquant, une porte claquante. ⇒ Battant.1 Passé la nuit, blottis contre une île, entre les touffes de papyrus; un peu à l'abri — ce qui n'a pas empêché le navire de chahuter toute la nuit, avec un vacarme de chaînes, de baleinières cognées, de portes claquantes.Gide, Voyage au Congo, in Souvenirs, Pl., p. 845.♦ Brusque, tranchant. || Un ton claquant.2 Vous n'avez pas entendu que j'ai promis le secret à mon indicateur, me dit-il d'une voix claquante.Proust, le Côté de Guermantes, Pl., t. II, p. 560.2 Fam. Qui fatigue, éreinte. ⇒ Crevant. || Une marche claquante. || Ce boulot est complètement claquant.
Encyclopédie Universelle. 2012.